Mercredi après-midi, l’équipe de Sol & Co a dévoilé la composition du sol de la Presqu’île qui fait couler tant d’encre. L’entreprise, issue de l’université de Lorraine et fondée par des docteurs en agronomie, écologie, et géologie, était missionnée par Nexity, aménageur de la future Presqu’île dans le cadre de la fête de la science.
Un des intervenants de Sol & Co a expliqué comment il est possible de « transformer une friche industrielle en un espace fertile ». L’animation, qui visait tous les publics, a permis à un premier groupe, composé des élus du conseil municipal des jeunes, de profiter d’échanges et d’informations. Un groupe d’une dizaine d’adultes lui a succédé en fin d’après-midi.
Les expériences et manipulations proposées sur place sous une pluie battante, à proximité du pont de Colombelles, ont notamment porté sur la texture et la composition chimique du sol, pour déterminer quelles plantes seront adaptées à ce futur écosystème urbain. Il s’agit, pour Jérôme Langlois, conseiller municipal en charge du développement durable, de s’appuyer sur ces données pour « replanter de façon différenciée selon les espaces ».
Ghislaine Ribalta, maire adjointe à l’urbanisme, a précisé que les travaux de terrassement démarreront « à la fin de l’année ». L’élue a rappelé que l’initiative avait pour but de « continuer à activer le projet Presqu’île et à apporter des réponses aux personnes qui s’interrogent toujours sur la pollution des sols – ici, des boues très sableuses du canal – qu’il faudra fertiliser en apportant du compost ».
